Plus le temps avance, plus les journées et les beaux moments passent, et plus ça semble tout naturel que ces mots sortent de ma bouche.
Je les pense de toutes mes forces, mes yeux te les lancent, mes mains en sont imbibées lorsque je te touche, et pourtant...
Je me tais.
Difficilement, c'est vrai. De plus en plus. C'est davantage d'efforts chaque jour de respecter cette loi, ce «défi» que je me suis imposé ; mais je me suis donné une règle à respecter et je vais la suivre jusqu'au bout.
Mes motivations sont probablement tellement mauvaises, en plus.
Je dis ça, sauf que je viens tout juste de me donner une nouvelle prescription.
Nienienie!
dimanche 1 février 2009
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2 commentaires:
C'est que dans notre cas bien précis, les gestes sont amplement nécessaires à la compréhension. Se le dire serait comme un pléonasme. Ce serait presqu'exagérer, dans un seul mot.
Moi, j'arrive à peine à comprendre encore le comment-que-ça-se-fait-que-j'ai-si-envie-de-te-le-dire que j'éprouve un peu de difficulté à me contrôler, moi aussi, à ne pas le dire..
Gardons ça pour les apothéoses, veux-tu ? Pour ces moments où la pensée, les yeux, les mains, le corps entier ne suffisent plus à l'exprimer entièrement. Que ces mots ne soient prononcés que dans les soupirs d'exaltation..
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J'avais raison, finalement, dans ma première idée : "Il y a de la peau, la tienne. Et la mienne, aussi ! Il y a des frottements..."
Tu m'as dit "non, c'est pas ça", mais en fait, c'était ça , la première fois que tu l'as dit.
:)
Moi qui croyais que j'étais arrivée à le murmurer à ton insu...
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